Pourquoi et comment elle crève

j'ai écrit ça tout à l'heure: "est-il vraiment possible de souhaiter que quelqu'un stresse au lieu de s'émerveiller, de vivre le plus mal possible le 1 an et demi q'uil lui reste avant la fin de tout ça, et le début d'autre chose qui ne réussit presque jamais la plupart du temps, pour des gens paresseux comme moi ? je comprends vraiment pas. je sais pas quoi faire. trop de linge à laver, trop de réflexions, trop de pensées à organiser, la seule chose que j'aimerai faire là, maintenant, c'est m'endormir. comment se fai-il que je me sente si abattue ? la grande feuille de papier que je suis en train de terminer devient de plus en plus sombre, floue, confuse, est-ce que c'est vraiment ça la violence, ou est-ce que c'est juste moi? ça m'horrifiede devoir me comporter d'une façon étrangère, froide, bien rangée, alors que ce soir je vais surement rire mais pleurer, parce que ce soir je vais voir des clowns, et j'aimerai ne pas avoir à faire toutes ces choses ridicules que je m'apprête pourtant à faire. aujourd'hui j'ai pensé à Brigitte. j'aurai quand même pu un peu plus parlé avec elle, lui demander plein de choses sur elle, sur sa manche, et que de la faire devant un mcdo c'est quand même pas trop réjouissant. là encore mon égoïsme me fait honte. ce serai étrange comme sensation de se dire que l'on abuse des étoiles, à force de couleurs, de rêves archivés et de petits dessins qui servent à rien, qui font juste plaisir et sourire, sourire comme on l'a pas fait depuis longtemps. pourquoi est-ce que je m'insurge tout le temps? j'ai fait un rêve où mon corps évoluait dans une substance, un oeu comme de l'eau visqueuse tellement elle est salée. il faisait noir et parfois des êtres vivants me frôlaient ou me touchaient. puis, sans savoir pourquoi ni comment, ma main attrape quelquechose de dur, j'ai la sensation que ça a une conscience, mais je n'en sait rien, je ne peux pas le savoir. et ça m'entraîne, me traîne de plus en plus vite. dans ce rêve, je ne voyais et n'entendais rien du tout. sauf à la fin. en fait, en même temps que j'ouvrais les yeux, j'ai perçu un râle, comme une plainte. je me suis réveillée sur le dos; les mains posées qur le ventre, la droite sur la gauche. l'un des plus beaux réveils que j'ai jamais vécu. je pense au Caramel. le Caramel, c'est l'état d'esprit de ces journées qu'on vit pas 3 fois, où on a fourmillé tout ce qu'on pouvait, où on tombe amoureuse à plusieurs reprises, où on est triste en même temps qu'on tombe amoureuse, où l(on est émus devant un corps sous l'emprise de l'alcool, et où finalement on est nostalgique de ce qu'on a pas connu. je pense un peu trop au Caramel je crois. trop pour eux." nous ne sommes plus samedi 4 février 2006 depuis 20 minutes, ravie de vous connaître.