i told you 'bout the tim burton's field
(you know the place where nothing is real)
le train avait une de ces couleur bleu-lila-dégueuli-de-on-sait-pas-trop-quelle-créature-étrange, ce qui ne semblait affecter nullement ma martenelle, qui était côté couloir (je me dérouille toujours pour avoir la fenêtre), et qui n'avait pas souvent l'occasion de lever les yeux vers cette immonde déco,occupée à corriger des copies de génies de 14 piges avide de culture musicale.
" regarde ce qu'ils m'ont mis ceux-là*
-Jamie Handricks?! roh les cons
- ...
- "il revendique la guerre" ?! " oud stock"? il abuse quand même le p'tit Gary"
(Gary c'est un élève auquel j'ai parlé 3 fois dans ma vie et qui arrêtes pas de parler de moi à sa prof de msique préférée, à ce qui parait j'ai un très grand pote) (et il s'appelle vraiment Gary)
et donc, obligé, le film. alors les paysages entre montpellier et toulouse, en passant par sète, avec the glass onion, bungalow bill, Mr.Kite, wild honey pie (i Love you yeh honey pie oooh), et tous leurs amis (ouééé soyons fous soyons niais) c'est bien psyché mesdames messieurs. c'est fou come ça peut devenir intéressant de ne rien faire dans ces cas-là, et de se réveiller à chaque coquelicot qui passe. faire fonctionner mon imaginaire je kiff ma race t'as vu. et les beatles aussi.
(à chaque fois que j'écoute bungalow bill, je me représente le john en train de marcher par grandes enjambées chaloupées dans le tim burton's, comme un ralenti, mais le pauvre il a une toute petite tête)